Gomorra, Roberto Saviano - Mélissa

Publié le par Le club des théières

 
Lu dans le cadre du club des théières sur le thème de l’Italie.
 
J’ai voulu avec ces deux lectures, connaître le meilleur et le pire de l’Italie, la Belle de la Dolce Vita et celle aussi de la Mafia.
 
 
 
Je dois dire que je n’ai pas été déçu. Si ce n’est que ce « pire » est encore au-delà de ce que j’imaginais. Rappelez-vous : il y a quelques semaines la lecture de Flash m’avait traumatisé. Par ailleurs, les nombreux reportages que l’on peut voir ici et là, pour qui sait regarder (sur Planète ou Arte plutôt que T’esF1), me conduisent de plus en plus à m’interroger sur notre société d’hyper consommation, de gaspillage, de culte du pas cher où tout est jetable et remplaçable, même l’être aimé via une inscription sur Meetic.
 
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Ce livre a été la goutte d’eau, celle-là même qui poussait Mon cher héros à quitter son brillant avenir pour les montagnes d’Alaska. Je vous rassure, je ne pars pas demain pour l’Himalaya. Mais ce récit est trop pour moi, trop criant de vérité, trop dur. Je crois que je ne suis pas faite pour les récits documentaires j’avais essayé avec  Le défi indien, mais l’échec est encore plus cuisant cette fois. Je n’ai pas dépassé la page 100. Je veux bien apprendre de l’autre, je veux bien découvrir les horreur du monde. La noirceur de l’homme en tout son éclat. Mais… il y a un mais, il faut que cela soit romancé, inscrit dans une histoire qui donne un fond d’espoir. Et peut-être que cela fait de moi la midinette que je ne pensais pas être !
 
Donc, je le conseille aux âmes solides, aux férus d’Italie et d’économie moderne, mais pas à mes copines midinettes pour sûr !!!
 
Petit extrait :
« Ce ne sont pas les camorristes qui choisissent les affaires, mais les affaires qui choisissent les camorristes. La logique de l'entreprenariat criminel et la vision des parrains sont empreintes d'un ultralibéralisme radical. Les règles sont dictées et imposées par les affaires, par l'obligation de faire du profit et de vaincre la concurrence. Le reste ne compte pas. Le reste n'existe pas. Le pouvoir absolu de vie ou de mort, lancer un produit, conquérir des parts de marché, investir dans des secteurs de pointe : tout a un prix, finir en prison ou mourir »

Publié dans L'Italie

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